Un 24 avril à Baie-du-Febvre

Baie-du-Febvre
Au fond, Baie-du-Febvre; derrière nous, le Saint-Laurent; entre les deux, des champs inondés par les hautes eaux du fleuves
Baie-du-Febvre
Vue inverse: derrière nous la route; le fleuve est quelque part au fond, derrière la ligne des arbres. L'eau que l'on voit n'est qu'un champ encore inondé   

Baie-du-Febvre est un village sur la rive sud du Saint-Laurent, à une heure et demie en aval de Montréal. C'est la place où observer les oies des neiges dans leur migration printanière vers le Grand-Nord et l'érismature rousse

Les secondes (ici et ) peuvent s'observer dans les bassins d'épuration au bord de la route Janelle; elles y étaient. Les premières se rassemblent dans les champs inondés le long de la route 132 au bord de laquelle des buttes d'observation ont été aménagées; elles y étaient aussi même si nous étions tard en saison et à une heure où les oies se dispersent dans les champs alentours pour se nourrir. Si vous voulez assister au spectacle émouvant de leur rassemblement, il vaut mieux passer par là en fin d'après-midi, début de soirée. 

Oies des neiges
Oies des neiges

Comme nous cherchions plus la tranquillité et le contact avec la nature que le nombre et les records, il y en avait assez pour nous satisfaire. Évidemment, nous n'avons pas pu échapper à la sempiternelle question du photographe en quête d'espèces à déranger: "Et pis, est-ce que vous avez vu quelque chose d'intéressant ?", à laquelle je réponds inlassablement : "plein".   

Et c'est vrai qu'il y avait des choses intéressantes à voir et à entendre comme, entre autres, quelques Pyguargues à tête blanche dispersés dans les arbres au loin, un fuligule à tête rouge et ce parterre d'érythrones d'Amérique en fleurs (j'en parlais récemment), un peu plus loin du côté de Port-Saint-François. Il y avait aussi le son des voiliers d'oies qui passaient dans le ciel pendant que nous pique-niquions et le spectacle des bernaches du Canada qui "cassent leurs ailes" pour se laisser tomber quand elles s'aperçoivent que leur trajectoire d'aterrissage est trop longue...sans parler de la douceur de la journée.

Érythrone d'amérique
Érythrone d'amérique

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