Le Taj Mahal des bourdons

Bombus rufocinctus sur Ajuga reptens

Bombus impatiens sur Chelone obliqua
Cette année, le bourdon fébrile (Bombus impatiens) est obligé de partager le jardin avec Bombus rufocinctus (traduction personnelle: Bourdon à ceinture rousse) qui s'invite tous les jours à sa table. Les années précédentes, il venait lui faire une ou deux visites au printemps, puis on ne le voyait plus; il devait probablement trouver mieux ailleurs.
Face à ce doublement de la biodiversité de la tribu des Apini, sous-famille des Apinés, famille des "Apidés", je décidai de revoir mon sens de l'hospitalité en rénovant l'abri que j'avais bâclé, il y a quelques années, pour les fébriles: un vieux pot de fleur en terre cuite bêtement posé à l'envers, qui bien sûr n'a jamais attiré l'attention d'un seul bourdon, mais qui sert de tour de garde au tamia.
Cette année, je ne pouvais que faire mieux. Ce serait du grandiose ou rien, ni plus ni moins que le Taj Mahal des bourdons. Autrement dit: un pot plus gros avec un diamètre de porte réglementaire, un plancher de bois franc isolé de l'humidité du sol et pour finir, un toit avec piscine pour les oiseaux ou le tamia.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Et maintenant que tout est en place, il ne reste plus qu'à attendre la génération 2020 et tout un hiver, car les reines nées à la fin de l'année dernière ont déjà fondé leur colonie.

Le futur hotel plutôt particulier
Entrée principale de 2,5 cm de diamètre et sortie de secours accidentelle
Plancher d'écorce, rien que du naturel
Sous-plancher bombé pour isoler de l'humidité
On retourne et le tour est joué
Un peu de terre pour cacher les fondations et des cales pour installer le penthouse avec piscine
En espérant que le tamia ne m'en veuille pas trop d'avoir transformé sa tour de guet

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